L’Afrique du Sud a défendu sa couronne de la Coupe du monde de rugby samedi en s’imposant de justesse face à la Nouvelle-Zélande, devenant ainsi la nation la plus titrée de l’histoire du tournoi.
En s’imposant 12-11 dans un Stade de France détrempé, les Springboks ont remporté les quatre finales de la Coupe du monde de rugby qu’ils ont disputées – en 1995, 2007, 2019 et 2023 – et sont désormais en tête du classement du plus grand nombre de victoires dans le tournoi, une devant la Nouvelle-Zélande qui en compte trois.
« Lors de la dernière Coupe du monde, le pays espérait qu’il y avait peut-être une chance de la gagner, et ce qui s’est passé par la suite, c’est la conviction de cette équipe », a déclaré le capitaine de l’Afrique du Sud, Siya Kolisi.
« Il n’y a pas beaucoup de choses qui vont bien dans notre pays et nous avons le privilège de pouvoir faire ce que nous aimons et d’inspirer les gens dans la vie, pas seulement les sportifs.
Siya Kolisi (Afrique du Sud) soulève la Coupe Webb Ellis après la finale de la Coupe du monde de rugby entre la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud au Stade de France à Saint-Denis, France, le 28 octobre 2023. (World Rugby/Getty/Essonne Info)
Un plaquage haut du capitaine des All Blacks, Sam Cane, à la 28e minute, qui s’est soldé par un carton jaune transformé en rouge, a marqué un tournant dans le match.
« Je suis très fier de la façon dont le groupe s’est battu et s’est donné une chance de gagner ce match. Cela en dit long sur le groupe dans son ensemble… il y a beaucoup de chagrin dans les hangars en ce moment », a déclaré Cane.
Lorsque Cane a été envoyé sur la touche, la Nouvelle-Zélande était déjà menée 9-3 dans un duel de tirs au but. Avec un homme en moins, leur tâche devenait d’autant plus difficile.
Une pénalité pour chaque équipe avant la pause signifiait que le score était de 12-6 lorsque les joueurs quittaient le terrain.
Une avance de six points et l’avantage du nombre d’hommes placent les Springboks, qui ont remporté chacun de leurs matches à élimination directe par un seul point, en position de force pour la seconde mi-temps.
Mais très vite, l’Afrique du Sud se retrouvait sans son capitaine, Kolisi ayant reçu un carton jaune pour un contact tête contre tête lors d’un plaquage à la 45e minute.
Aaron Smith marquait un essai à la 54e minute après un débordement de Richie Mo’unga, mais le score n’était pas validé pour une faute commise plus tôt.
Les All Blacks ont rapidement réagi à ce revers, Beauden Barrett marquant quelques minutes plus tard pour porter le score à 12-11. Mo’unga a manqué l’occasion de prendre l’avantage en envoyant sa tentative de transformation à côté.
Jordie Barrett avait l’occasion de jouer les héros pour la Nouvelle-Zélande avec une pénalité à distance après un carton jaune à la 73e minute pour le Tokyo Sungoliath Cheslin Kolbe, mais il a manqué son occasion et l’Afrique du Sud a tenu bon pour sceller le titre.
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