
L’ancien membre du Congrès américain Ron Paul affirme qu’un nouveau membre de l’alliance économique mondiale connue sous le nom de BRICS représente une menace sérieuse pour l’hégémonie du dollar américain.
Dans un nouveau billet de blog, Ron Paul affirme que les BRICS ont été créés pour remettre en cause la domination économique et politique des États-Unis.
L’ancien représentant des États-Unis mentionne spécifiquement l’Arabie saoudite, l’un des derniers membres des BRICS, comme un pays susceptible d’alimenter le déclin de la suprématie du dollar.
Le « pétrodollar » est l’épine dorsale du statut de monnaie de réserve du dollar. Au début de l’année, l’Arabie saoudite a signé un accord avec le Brésil pour accepter la monnaie brésilienne au lieu du dollar pour les achats de pétrole.
Si l’Arabie saoudite signe des accords similaires avec d’autres pays du BRICS, cela accélérera la fin du règne du dollar en tant que monnaie de réserve ».
Les pétrodollars désignent les revenus générés par les exportations de pétrole brut payés en dollars américains. Dans les années 1970, l’Arabie saoudite a accepté de payer son pétrole en dollars en échange de la protection militaire des États-Unis.
L’Arabie saoudite est le deuxième producteur de pétrole au monde, avec une production de plus de 10,8 millions de barils par jour.
À la fin du mois dernier, des rapports ont fait surface selon lesquels les BRICS ont élargi leur cercle avec l’admission de six nouveaux pays, dont l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Éthiopie, l’Égypte, l’Argentine et les Émirats arabes unis, d’autres pays cherchant à rejoindre l’alliance économique.
Selon M. Paul, l’une des raisons pour lesquelles de plus en plus de pays cherchent à remplacer ou à créer des alternatives au dollar est l’impact potentiel à long terme de l’augmentation rapide du fardeau de la dette des États-Unis.
M. Paul ajoute que la militarisation du dollar affecte la perception qu’ont les autres pays de la monnaie américaine.
En mars 2022, l’Occident a imposé des sanctions étrangères qui ont gelé des réserves russes d’une valeur d’environ 300 milliards de dollars. Les sanctions ont également coupé les banques russes de SWIFT, un système de paiement transfrontalier dominé par le dollar et l’euro.
dit Paul,
Le rejet du dollar est également motivé en grande partie par le ressentiment suscité par la « militarisation » du statut de monnaie de réserve du dollar… Il était inévitable que l’arrogance de notre élite en matière de politique étrangère finisse par provoquer un retour de bâton. »

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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