
Signe d’une nette division, neuf des 32 fédérations sportives internationales représentées dans le programme olympique de Paris continuent d’exclure les athlètes russes de la compétition, a révélé mardi une enquête de Essonne Info News.
Plus de 20 fédérations ont décidé de laisser les Russes concourir « en tant qu’athlètes neutres », comme l’a conseillé le Comité international olympique en mars, ou envisagent de le faire, alors que débute mercredi le compte à rebours d’un an avant les Jeux, dans un contexte d’agression continue de la part de la Russie en Ukraine.

Le président du Comité International Olympique, Thomas Bach, assiste à une réunion de la commission exécutive du CIO à Lausanne en mars 2023. (Photo gracieuseté du CIO)(Essonne Info)
Les neuf fédérations qui continuent de suspendre des Russes sont celles qui régissent l’athlétisme, le basket-ball, l’équitation, le football, le handball, le hockey, le surf, le rugby et le volley-ball.
De nombreux gouvernements européens s’opposent à l’admission d’athlètes russes aux manifestations sportives internationales, tandis que l’Ukraine a laissé entendre qu’elle boycotterait les Jeux olympiques de Paris si les Russes et les Biélorusses étaient autorisés à concourir.
Le CIO n’a pas pris de décision sur l’admission des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris, son enquête interne suggérant qu’une cinquantaine de pays pourraient boycotter les Jeux.
Entre-temps, certaines fédérations, dont le judo, l’escrime et le taekwondo, soutiennent la position du CIO contre l’exclusion d’athlètes sur la base de leur passeport.
L’Ukraine a boycotté les championnats du monde de judo en mai, où des Russes ont concouru en tant qu’athlètes neutres.
Les Russes et les Biélorusses ont participé à des tournois de tennis sans symboles nationaux, mais les joueurs des autres pays ont souvent refusé de leur serrer la main.

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