
Le milliardaire en capital-risque Chamath Palihapitiya affirme que la crise du crédit qui s’annonce pourrait creuser un trou de plusieurs billions de dollars dans les poches des entreprises américaines.
Le mois dernier, Palihapitiya a prévenu que bon nombre des plus grandes entreprises américaines étaient sur le point de se heurter à un énorme mur de dettes et que les factures allaient… venir d’ici à janvier 2024.
Dans un nouvel épisode du All-In Podcast, l’investisseur en capital-risque déclare que la hausse rapide des taux d’intérêt au cours de l’année écoulée exerce une forte pression sur les entreprises qui ont emprunté massivement au plus fort de la pandémie, alors que les taux d’intérêt étaient proches de 0 %.
Selon Palihapitiya, un certain nombre d’entreprises surendettées dans les secteurs de l’immobilier et du capital-investissement devront probablement être sauvées, car l’immense quantité de dettes pourrait les mettre dans une situation précaire.
Il y a une crise du crédit imminente aux États-Unis… Le mur de la dette que l’Amérique des affaires est sur le point de frapper est assez significatif… Beaucoup de ces entreprises vont devoir se serrer la ceinture parce que si les taux ne baissent pas matériellement dans les 18 à 24 mois à venir, ces gens vont payer des taux qu’ils ne peuvent pas supporter ».
Et ils iront probablement jusqu’à enfreindre une clause restrictive de certaines dettes. L’une d’entre elles est le montant de la dette en pourcentage et/ou en multiple de l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement). C’est donc une façon pour les détenteurs d’obligations de contrôler le risque que vous n’empruntiez pas trop.
Le problème, c’est qu’en cas de récession des bénéfices et/ou de hausse des taux d’intérêt, l’une de ces deux choses peut mal tourner et, tout d’un coup, vous vous retrouvez avec sept ou huit fois votre EBITDA, et vous êtes dans une très, très mauvaise situation…
Je pense qu’il y a tout un portefeuille de sociétés surendettées dans l’immobilier et tout un portefeuille de sociétés surendettées dans le capital-investissement. Ces personnes devront être recapitalisées et cela coûtera probablement des billions de dollars de dépréciation de capital, mais je pense que cela peut relativement être fait sans nuire à l’économie dans son ensemble ».

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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