

Une méchante IA qui veut anéantir l’humanité : ce qui fait l’objet de discussions théoriques ces jours-ci est une réalité dans « System Shock ». Le remake de ce jeu de tir à la première personne vieux de 30 ans en vaut-il la peine ?
Berlin – Grâce à ses graphismes 3D avancés de l’époque, « System Shock » est devenu en 1994 un jalon du jeu vidéo. Le jeu a ensuite inspiré des séries de jeux connues comme « Deus Ex » ou « Bioshock ». Aujourd’hui, un remake du jeu de tir à la première personne est lancé sur le marché, mais par d’autres développeurs.
De quoi s’agit-il : en 2072, on se retrouve en tant que hacker ou hackeuse sur la station spatiale Citadel. Une intelligence artificielle (IA) du nom de Shodan y fait la loi. Le groupe assoiffé de pouvoir qui gère la station vous pousse à supprimer tout principe moral de l’IA.
Se réveiller dans un monde dominé par l’IA
En guise de récompense, on se fait poser un cyber-implant. L’intervention n’est pas facile et l’on est d’abord absent pendant quelques mois. Au réveil, on comprend vite que l’urgence est là, que Shodan – hors de lui – veut anéantir l’humanité.
En solo, on se lance dans les sombres catacombes de la station, il faut récupérer des armes comme des shotguns et des blasters laser. Les ennemis comme les cyborgs mutants sont relativement faciles à éliminer. Les choses se compliquent en revanche lorsqu’il faut pirater le cyberespace pour résoudre des énigmes complexes.
Le caractère rétro est resté
Le jeu a conservé son caractère rétro. Certes, les graphismes du monde étroit du jeu sont nettement plus nets et les ennemis, autrefois pixellisés, ont l’air plus modernes. Le remake n’en reste pas moins fidèle à l’original, qu’il ne modifie que marginalement, par exemple en proposant un niveau de difficulté réglable.

En 2023, « System Shock » n’est peut-être plus révolutionnaire et peut même paraître dépassé en raison de mécanismes de jeu à peine modifiés. Mais en tant que voyage dans le temps dans l’univers d’un classique vieux de presque 30 ans, il a son charme.
« System Shock » est disponible sur PC et coûte 40 euros. Une version pour les consoles Playstation et Xbox est prévue pour une date ultérieure. dpa

Fleury a un amour profond pour les jeux vidéo et le sport, deux passions qui ont façonné sa vie et tout ce qu’elle fait. En grandissant, Fleury était entouré de jeux vidéo et d’équipements sportifs et a rapidement développé un intérêt pour ces derniers. Elle est ainsi devenue rédactrice chez Essonneinfo sur ces thématiques.
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