
L’ancien directeur de la technologie de Coinbase avertit que certaines des entreprises technologiques les plus importantes au monde pourraient un jour trahir le peuple américain.
Dans une nouvelle interview accordée au podcast Impact Theory, Balaji Srinivasan déclare que si les pays du G7 décident d’autoriser la saisie des actifs numériques, les géants de la technologie tels qu’Apple, Microsoft et Google pourraient leur prêter main-forte.
Selon M. Srinivasan, un fervent partisan du bitcoin (BTC), les pays pourraient décider de saisir les actifs numériques à l’avenir pour tenter de se remettre des turbulences économiques. Selon lui, les géants de la technologie pourraient facilement scanner nos appareils pour trouver et remettre les clés privées aux autorités s’ils en recevaient l’ordre.
« Les pays du G7 vont avoir un vrai problème, et ils vont être plus difficiles pour l’argent, et une grande partie du monde va dépendre de la capacité des pays du G7 et de la Chine à saisir les actifs numériques. S’ils y parviennent, c’est comme un point d’embranchement dans l’histoire. Cela signifie qu’il y a des États entiers [into] Les CBDC (monnaies numériques des banques centrales) et ainsi de suite.
S’ils ne peuvent pas [seize assets], l’histoire prend une autre tournure : les communautés peuvent désormais disposer d’or numérique ou de crypto-monnaie et financer par crowdfunding des portions de territoire où elles peuvent créer leurs propres sociétés de démarrage et, à terme, ce que j’appelle des « États-réseaux ».
Ensuite, on reviendrait à quelque chose de plus proche des années 1800, où l’on pouvait obtenir une parcelle de terre et construire une ville ou quelque chose comme ça, ou même l’achat de l’Alaska, l’achat de la Louisiane, des choses de cette nature… Le vrai point de départ est fondamentalement : la saisie des biens sera-t-elle possible dans le monde numérique ? »
M. Srinivasan explique pourquoi il pense que les grandes entreprises technologiques pourraient aider les gouvernements à saisir les actifs numériques.
« Le facteur de risque le plus important est en fait Apple, Google et Microsoft, car ils ont accès aux systèmes d’exploitation. C’est en fait ce qui me préoccupe le plus : c’est le fait qu’Apple ait des mises à jour logicielles, que Google puisse accéder à votre Google Drive et que Microsoft ait Windows, et si l’État l’ordonne, en théorie, ils pourraient scanner votre disque dur à la recherche de clés privées et ensuite saisir vos actifs numériques. »

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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