Les données vivent éternellement : s’occuper à temps des comptes et autres

Notre quotidien est numérisé de part en part. On parle même d' »héritage numérique ». Car les données ne disparaissent pas avec la mort. C’est une raison suffisante pour prendre des précautions à ce niveau et régler certaines choses.

Brême – Les données numériques sont également transmises par héritage. Mais les héritiers et héritières ne savent souvent rien des comptes en ligne existants de leur proche décédé. Ou bien ils ne possèdent pas de données d’accès. La centrale des consommateurs de Brême conseille donc de régler à temps sa propre succession numérique.

Il ne s’agit même pas forcément du sujet tabou de la mort. Même en cas de maladie, il peut être nécessaire que des personnes de confiance puissent agir rapidement en cas d’urgence.

Ce qu’il faut faire – trois étapes :

1. créer une liste

Rédigez une liste de tous les comptes avec noms d’utilisateur et mots de passe et tenez-la toujours à jour. Réglez en détail ce qui doit être traité et comment : Qu’est-ce qui doit être supprimé, que se passe-t-il avec les photos et qu’est-ce qui se passe avec un compte dans un réseau social ? La liste peut également indiquer ce qui doit être fait avec l’ordinateur portable ou le smartphone.

2) Conserver en toute sécurité

Déposez la liste sous forme papier ou enregistrée sur une clé USB dans un coffre-fort, un coffre-fort bancaire ou dans un autre endroit sûr.

3. désigner un administrateur

Désignez une personne de confiance comme mandataire et administrateur numérique de votre succession. Inscrivez-le dans une procuration qui précise également que cette personne devra s’occuper de vos données de votre vivant si, pour une raison ou une autre, vous ne pouvez pas le faire. La procuration doit être datée et signée, elle est ensuite remise à la personne de confiance et les proches sont informés. dpa