Deadloch : Critique des trois premiers épisodes de la série sur Amazon Prime

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« Deadloch » est un format australien de comédie policière aux forts accents féministes et queer, qui présente une affaire passionnante, mais qui s’use rapidement, surtout en termes d’intermèdes comiques. De plus, l’un ou l’autre point de vue sur les rôles des hommes et des femmes devrait donner matière à discussion.

Il y a une chose que l’on ne peut certainement pas refuser à « Deadloch », c’est le courage de son originalité. Cette série policière australienne avec des éléments dramatiques se présente dans les trois premiers épisodes de manière inhabituelle et parfois presque un peu obstinée. Ce sont des qualités fondamentales, à condition de ne pas en abuser. C’est pourtant ce que le duo de showrunners Kate McCartney et Kate McLennan, qui n’est pas inconnu dans leur pays, a tendance à faire, ce qui, au cours des trois premiers épisodes, gâche parfois considérablement le plaisir de la chose.

L’épisode pilote, judicieusement intitulé « Lingua amputo » (en français : « coupe-moi la langue »), s’avère encore assez divertissant. Deux adolescents se promènent sur la plage en état d’ébriété lorsqu’ils tombent par hasard sur le cadavre d’un homme nu. La joueuse de football Tammy (Leonie Whyman) laisse tomber une cigarette de sa main, qui atterrit justement sur le « meilleur morceau » du mort et provoque ainsi une opération d’extinction maladroitement drôle. Le spectacle ne se prend donc pas trop au sérieux, comme le montre cette entrée en matière. Face aux gags bizarres qui font toujours rire, il y a la policière Dulcie Collins, réfléchie et intelligente, qui sert au public de point d’ancrage de la raison ainsi que de moteur de tension pour le whodunnit. C’est elle qui mène l’enquête, tire les bonnes conclusions et, dans le troisième épisode, convainc enfin Eddie, la « femme-homme » qui l’assiste, de sa théorie. Vous pouvez lire une critique détaillée sur Serienjunkies.de. (Reinhard Prahl)

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