La famille d’une Québécoise tuée en 2017 poursuit la police, affirmant que la négligence a mené au meurtre

MONTRÉAL – La famille d’une Québécoise assassinée par son ex-petit ami en 2017 a intenté une poursuite contre le service de police local, alléguant que la négligence des agents a mené directement à sa mort.

Daphné Huard-Boudreault, 18 ans, avait été en contact avec la police à plusieurs reprises le jour de sa mort et a été tuée lorsqu’elle s’est rendue à l’appartement de son ex-petit ami à Mont-St-Hilaire, au Québec, pour récupérer des objets.

Une policière avait dit qu’elle accompagnerait Huard-Boudreault à l’appartement, mais elle n’était pas arrivée au moment du meurtre.

La poursuite, déposée par le père, la mère, les frères et sœurs et la belle-mère de Mme Huard-Boudreault, allègue que les policiers n’ont pas appliqué la politique du service en matière de violence conjugale et que les cadres supérieurs de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent savaient que la politique était mal appliquée par les policiers, mais n’ont pris aucune mesure à cet égard.

La poursuite, qui contient des allégations qui n’ont pas été prouvées en cour, affirme que la police aurait dû prendre plus au sérieux le danger posé par l’ex-petit ami, Anthony Pratte-Lops, après une série d’actes inquiétants visant Mme Huard-Boudreault – y compris entrer par effraction dans sa voiture et l’attendre, voler son téléphone cellulaire et publier des messages de harcèlement sur les médias sociaux.

Pratte-Lops a plaidé coupable de meurtre au second degré en 2019.

Le service de police a déclaré qu’il ne pouvait pas faire de commentaires sur le procès parce qu’il était devant les tribunaux.

Ce rapport de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 29 mai 2023.

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