
MONTRÉAL – À l’aube de la saison des chalets, la perspective d’une propriété conjointe avec la famille ou les amis renaît pour de nombreux Canadiens, bourgeonnant perpétuellement comme une plante au bord d’un lac.
Des mises de fonds moins élevées, des risques moindres et des expériences partagées sont autant de promesses d’un partenariat immobilier avec des amis ou des proches.
Mais les experts mettent en garde contre la nécessité de prendre en compte un certain nombre de questions avant de se lancer dans un co-investissement dans un chalet comme un gamin sur le quai.
Une conversation franche sur les finances, les projets de vie à long terme et le but du chalet est un bon point de départ, dit Mark Halpern, planificateur financier agréé.
Le crédit est un domaine important.
Dans un accord standard entre copropriétaires, chacun est entièrement responsable de l’hypothèque. Cela signifie qu’un retard de paiement ou un défaut de paiement affectera les scores de crédit de chacun, note Halpern, qui dirige WealthInsurance.com.
Les prêteurs feront également la moyenne des notes de crédit des acheteurs, ce qui se traduira par un prêt hypothécaire à un taux plus élevé si l’un des acheteurs a une note plus basse.
« Il faut savoir avec qui l’on s’associe », a déclaré M. Halpern, ajoutant qu’un prêt hypothécaire à taux variable offre généralement des possibilités de sortie plus faciles qu’un prêt à taux fixe si les emprunteurs souhaitent rompre le contrat plus tôt que prévu.
Les régimes de propriété constituent une autre question clé, les deux principales options étant la location conjointe et les accords de location en commun (dans ce cas, le terme « locataire » désigne les propriétaires plutôt que les locataires).
Dans le cas de la location conjointe, chaque propriétaire détient une part du bien et, en cas de décès de l’un d’entre eux, sa part est transférée à l’autre, comme dans le cas d’un mariage. En revanche, un contrat de location en commun permet de détenir des parts de différentes tailles dans le bien – 75 % et 25 %, par exemple – et la part du défunt est intégrée à sa succession et transmise à ses héritiers, qui doivent alors payer une taxe d’homologation, qui s’élève à environ 1,5 % en Ontario.
Si ces héritiers se retirent de l’investissement, le propriétaire restant dans le cadre d’un accord de location en commun leur devra une somme d’argent considérable, a déclaré M. Halpern.
« En général, ces accords n’envisagent pas nécessairement ce qui se passe à la mort, ou ce qui se passe si quelqu’un veut être racheté », a déclaré M. Halpern, ajoutant que les gens devraient considérer une propriété commune comme l’investissement qu’elle est.
L’impôt sur les plus-values est un autre problème si les parties doivent vendre.
« Imaginez que vous ayez un chalet acheté pour un demi-million de dollars et qu’il vaille maintenant un million et demi – donc un gain d’un million de dollars – il y aurait un impôt de 250 000 dollars », a déclaré M. Halpern, notant que l’Ontario impose les gains en capital à hauteur de 25 % pour une propriété de loisir.
« Dans le cas d’une moitié et d’une autre, chaque partie devrait en réalité payer 125 000 dollars d’impôts.
Ce rapport de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 25 mai 2023.

Fleury a un amour profond pour les jeux vidéo et le sport, deux passions qui ont façonné sa vie et tout ce qu’elle fait. En grandissant, Fleury était entouré de jeux vidéo et d’équipements sportifs et a rapidement développé un intérêt pour ces derniers. Elle est ainsi devenue rédactrice chez Essonneinfo sur ces thématiques.
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