
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que le paysage financier mondial avait besoin d’une réparation majeure, des dizaines et des dizaines de pays se trouvant dans une situation économique désastreuse.
Dans un discours prononcé lors du sommet du G7 au Japon, António Guterres a déclaré que même si des organisations telles que le Fonds monétaire international (FMI) respectent la loi et fonctionnent selon les règles, les règles financières mondiales elles-mêmes sont injustes et immorales.
« Le FMI a alloué 650 milliards de dollars en droits de tirage spéciaux (DTS). [since 2020].
Les pays du G7, avec une population de 772 millions de personnes, ont reçu 280 milliards de dollars. Le continent africain, qui compte 1,3 milliard d’habitants, n’a reçu que 34 milliards de dollars. Et ce, dans le respect des règles…
Dans le monde, 52 pays sont en défaut technique, en risque élevé de défaut, ou confrontés à un financement de marché extrêmement coûteux. Les pays à revenu intermédiaire, y compris de nombreux petits États insulaires en développement – à quelques exceptions près – ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’un financement à des conditions préférentielles et n’ont pas accès à l’allègement de la dette ».
M. Guterres estime que le système financier mondial actuel, créé en grande partie par les délégués de 44 nations à Bretton Woods, dans le New Hampshire, en 1944, a besoin d’une mise à jour majeure.
« L’architecture financière mondiale est devenue obsolète, dysfonctionnelle et injuste…
Il est temps de réformer le Conseil de sécurité et les institutions de Bretton Woods. Il s’agit essentiellement de redistribuer le pouvoir en fonction des réalités du monde d’aujourd’hui ».
Dans le cadre de la structure financière actuelle, M. Guterres estime qu’il est encore possible de faire beaucoup.
Il met en avant une proposition de l’ONU visant à lutter contre le changement climatique en offrant un nouveau mécanisme d’allègement de la dette et de financement pour les pays en développement.
« Nous avons proposé un stimulus pour les objectifs de développement durable (ODD) qui fournirait un mécanisme efficace d’allègement de la dette et augmenterait le financement à long terme et le financement d’urgence.
Si les banques multilatérales de développement travaillaient ensemble et modifiaient leurs modèles d’entreprise et leur approche du risque, elles pourraient mobiliser d’énormes quantités de financement privé pour les pays en développement à un coût raisonnable. »

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
Poster un Commentaire