
Un membre de la Chambre des représentants des États-Unis présente un projet de loi bipartisan qui interdirait explicitement au gouvernement fédéral d’émettre une monnaie numérique de banque centrale (CBDC) sans l’approbation du Congrès.
Lors de son intervention à la Chambre des représentants, le représentant Jake Auchincloss (D-MA) a déclaré que les CBDC sont controversées et qu’elles devraient être approuvées par le Congrès avant toute émission éventuelle afin d’être contrôlées par ceux qui doivent rendre des comptes aux électeurs.
déclare Auchincloss,
« Les implications d’une CBDC américaine pour le dollar américain en tant que monnaie de réserve mondiale et pour la politique fiscale et monétaire nationale sont vivement débattues par les experts. Ce qui ne devrait pas être controversé, cependant, c’est que la Réserve fédérale, le Trésor et toutes les autres agences exécutives ne peuvent pas émettre une CBDC sans l’autorisation explicite du Congrès. »
M. Auchincloss reconnaît que les autorités fédérales ont déjà déclaré qu’elles n’émettraient pas de CBDC sans l’approbation du Congrès. Cependant, il estime qu’une loi est toujours nécessaire, et c’est pourquoi il présente le Power to Mint Act (loi sur le pouvoir de battre monnaie).
« Bien que la Fed comprenne qu’elle ne peut pas émettre une CBDC sans l’autorisation du Congrès, certains commentateurs continuent de suggérer qu’une loi n’est peut-être pas nécessaire. Ils se trompent. Les auteurs de la Constitution ont compris l’importance d’une monnaie nationale forte et stable, c’est pourquoi ils ont accordé au Congrès le pouvoir exclusif de battre monnaie et d’en réguler la valeur.
Le Congrès ne doit pas renoncer à ce pouvoir, c’est pourquoi je présente le Power to Mint Act (loi sur le pouvoir de battre monnaie). Ce projet de loi interdit clairement à la Réserve fédérale et au Département du Trésor d’émettre une CBDC sans l’autorisation du Congrès ».
Le représentant French Hill (R-AR), qui présente conjointement le projet de loi, déclare que « nous pensons qu’en vertu de la Constitution, cette autorité [to issue a CBDC] appartient au Congrès et au peuple américain, et non à des bureaucrates non élus ».
M. Hill affirme que ses électeurs lui ont fait part de leurs inquiétudes quant au fait qu’une CBDC pourrait mettre en péril leur liberté financière et être utilisée à des fins de surveillance par le gouvernement.
« En général, la seule fois où mes électeurs du centre de l’Arkansas appellent mon bureau au sujet des actifs numériques, c’est lorsqu’ils craignent que l’Oncle Sam n’utilise une monnaie numérique de banque centrale pour surveiller où ils dépensent leur argent et combien, et finalement les empêcher d’utiliser le système bancaire et de paiement. »

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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