La Cour juge qu’un Québécois condamné pour avoir ordonné des meurtres peut demander une libération conditionnelle anticipée

MONTRÉAL – La Cour d’appel du Québec a réduit de dix ans la période qu’un homme condamné pour avoir ordonné une série de meurtres doit purger avant d’être admissible à la libération conditionnelle.

Benjamin Hudon-Barbeau a été condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 35 ans en novembre 2018 après qu’un jury l’a reconnu coupable de meurtre au premier degré, de meurtre au deuxième degré et de deux chefs d’accusation de tentative de meurtre.

À l’époque, les procureurs ont déclaré que c’était la première fois que des peines consécutives étaient imposées au Québec depuis que la loi a été modifiée en 2011 pour les autoriser.

L’année dernière, la Cour suprême du Canada a statué que de telles peines cumulées pour des meurtres multiples étaient inconstitutionnelles, rétablissant la période la plus longue avant l’éligibilité à la libération conditionnelle à 25 ans.

Dans une décision rendue mardi, la Cour d’appel du Québec a rejeté l’appel de Hudon-Barbeau concernant les verdicts, mais a reconnu qu’il devrait être en mesure de demander une libération conditionnelle après 25 ans.

Hudon-Barbeau a fait les manchettes en 2013 lorsqu’il a orchestré une évasion de prison par hélicoptère avant d’être arrêté peu de temps après et de recevoir une peine de 16 ans pour l’évasion.

Ce rapport de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 17 mai 2023.

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