Toutes les villes bilingues du Québec s’engagent à conserver le droit de fonctionner en anglais et en français

MONTRÉAL – Toutes les municipalités du Québec qui risquaient de perdre leur statut bilingue en vertu d’une loi linguistique provinciale ont choisi de conserver leur droit de servir les gens en anglais et en français.

L’Office québécois de la langue française a confirmé que les 48 villes et arrondissements qui avaient été avisés que leur statut pourrait être révoqué ont pris les mesures nécessaires pour demeurer bilingues.

En vertu de la nouvelle loi linguistique du Québec, les municipalités dont moins de 50 % des citoyens sont de langue maternelle anglaise pourraient perdre le droit de communiquer avec leurs résidents en anglais.

Cependant, le projet de loi 96 permet aux villes bilingues d’éviter la révocation de leur statut en adoptant une résolution affirmant leur volonté de rester bilingues, dans les 120 jours suivant la réception de l’avis de la province.

Plus de la moitié des 89 municipalités bilingues de la province ont reçu ces avis en décembre, car leur population de langue anglaise variait entre 7,2 % et un peu moins de 50 %.

Le cabinet du ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, affirme que la loi établit un équilibre entre la promotion du français et la protection des droits des minorités, ajoutant que les maires devront justifier leurs choix auprès des électeurs.

Ce rapport de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 16 mai 2023.

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