
Un pirate informatique britannique qui a fait sensation en 2020 et volé des centaines de milliers de dollars de cryptomonnaies plaide coupable de deux chefs d’accusation à la suite de son extradition d’Espagne le 26 avril.
Dans un communiqué publié mardi, le bureau du procureur américain du district sud de New York déclare que Joseph James O’Connor, également connu sous le nom de PlugwalkJoe, a piraté les comptes Twitter de célébrités et de politiciens en 2020 et a volé près de 800 000 dollars de crypto-monnaie à partir d’un échange d’actifs numériques.
O’Connor risque jusqu’à 77 ans de prison pour son implication présumée dans plusieurs délits de cybercriminalité, dont le complot en vue de commettre une intrusion informatique, la commission d’intrusions informatiques et le cyberharcèlement.
Le pirate informatique est inculpé pour son rôle présumé dans une attaque par échange de cartes SIM qui a permis de voler 794 000 dollars en cryptoactifs à une société de crypto-monnaies basée à Manhattan. Le jeune homme de 23 ans et ses complices ont ensuite blanchi les recettes, dont une partie a finalement été déposée sur un compte d’échange de crypto-monnaies contrôlé par l’accusé.
« Dans le cadre de ce stratagème, O’Connor et ses complices ont réussi à perpétrer des attaques par échange de cartes SIM ciblant au moins trois cadres de la société 1. À la suite d’une attaque SIM swap réussie ciblant l’un des cadres le ou vers le 30 avril 2019, O’Connor et ses co-conspirateurs ont réussi à obtenir un accès non autorisé à plusieurs comptes et systèmes informatiques de Company-1. »
O’Connor est également impliqué dans le piratage très médiatisé de Twitter qui a pris le contrôle des comptes de Joe Biden, Elon Musk et d’autres personnalités connues pour promouvoir une escroquerie de don de bitcoins (BTC). Les auteurs du piratage auraient profité de 11,3 BTC, d’une valeur actuelle d’environ 312 942 $, grâce à ce stratagème.
Le procureur du district nord de la Californie, Ismail J. Ramsey, déclare qu’O’Connor a laissé « une impressionnante trace de destruction » à la suite de ses délits criminels.
« Cette affaire nous rappelle que la loi a une longue portée et que les criminels qui utilisent des ordinateurs pour commettre des délits risquent d’être confrontés aux conséquences de leurs actes dans des endroits qu’ils n’avaient pas prévus.

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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