Comment trouver un nouveau contrat de téléphonie mobile

L’offre est pléthorique : celui ou celle qui change de tarif de téléphonie mobile devrait donc avoir au moins une idée des prestations dont il ou elle a besoin. Cela vaut également pour la question de savoir si la 5G est un must.

Düsseldorf/Berlin – Depuis décembre 2021, les contrats de téléphonie mobile doivent pouvoir être résiliés mensuellement à la fin de la durée minimale du contrat. La crainte d’être bloqué une année supplémentaire dans l’ancien tarif appartient donc au passé.

Mais si l’on veut vraiment profiter de cette « liberté », il faut aussi faire les choses en grand et changer de contrat si l’ancien ne répond plus aux besoins personnels ou si un nouveau contrat avec des conditions identiques ou meilleures peut être obtenu ailleurs pour moins cher.

Dans tous les cas, personne ne doit craindre de perdre son numéro de portable en changeant d’opérateur. Le droit à la portabilité est inscrit dans la loi et ce que l’on appelle le portage doit être gratuit.

Il existe aussi des tarifs postpayés résiliables mensuellement

La question de savoir s’il faut un contrat prépayé (paiement anticipé) ou un contrat postpayé (facture) est un peu passée au second plan depuis qu’il existe aussi des contrats postpayés qui peuvent être résiliés mensuellement dès le début.

Ce sont surtout les clients qui souhaitent un meilleur contrôle des coûts qui optent pour des tarifs prépayés avec paiement anticipé, explique Henning Gajek du portail de télécommunications « Teltarif.de ».

Le prépayé peut également s’avérer utile pour les contrats destinés aux enfants ou aux deuxièmes ou troisièmes appareils rarement utilisés. Et le prépaiement n’est pas aussi inconfortable qu’il n’y paraît : il est presque toujours possible d’automatiser les prépaiements, par exemple par prélèvement automatique, lorsque le solde est inférieur à un montant défini au préalable.

Tous les mois ou toutes les quatre semaines ?

Lors de la recherche d’un tarif et de la comparaison des prix, il faut faire attention au fait que les options que l’on ajoute chaque mois au tarif prépayé – comme le volume de données – peuvent être facturées tous les 28 jours (quatre semaines) et non tous les 30 jours (mois).

Quel que soit le type de contrat, il est important de réserver dès le départ un volume de données suffisant pour pouvoir finir le mois : « Réserver un volume de données supplémentaire lorsqu’il n’est pas suffisant est tout simplement terriblement cher », explique Gajek.

Felix Flosbach, de la centrale des consommateurs de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, conseille à ceux qui concluent un nouveau contrat de ne pas choisir le volume de données en fonction de leur consommation actuelle, mais plutôt en fonction de ce qu’ils pourraient consommer dans un ou deux ans. En effet, le volume de données consommé en moyenne ne cesse d’augmenter.

La consommation de données continue d’augmenter

Le dernier rapport annuel de l’Agence fédérale des réseaux le montre également : en 2021, le volume de données utilisé en moyenne par carte SIM active et par mois a augmenté d’environ 39 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 4,3 gigaoctets (Go).

Malgré cela, il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup d’argent pour un contrat. Chez les fournisseurs à bas prix, appelés discounters de téléphonie mobile, on peut déjà obtenir pour 5 à 10 euros par mois un forfait de téléphonie et de SMS dans tous les réseaux et 5 à 20 gigaoctets (Go) de volume de données, explique Felix Flosbach.

Attention : pour les contrats avec une durée minimale, le tarif mensuel peut augmenter sensiblement à l’expiration de celle-ci. Il convient de vérifier cela au préalable et ensuite, le cas échéant, de résilier le contrat au bout de deux ans.

Est-il intéressant de souscrire un contrat avec un opérateur de réseau ?

Chez les opérateurs de réseau eux-mêmes, la norme pour les forfaits de téléphonie et de SMS plus un volume de données de 10 Go se situe plutôt autour de 30 euros par mois. Selon Flosbach, de tels contrats peuvent tout de même être intéressants, par exemple lorsque l’étendue des prestations contractuelles va au-delà de ce qui est prescrit par la loi.

« Il y a alors par exemple plus de pays inclus dans le roaming que ce qui est prescrit par la loi ou ils ont des canaux de service plus rapides », explique Flosbach. En outre, l’utilisation des nouveaux réseaux 5G est toujours une prestation que presque seuls les opérateurs de réseau eux-mêmes proposent dans leurs contrats de téléphonie mobile, ajoute-t-il.

Selon Flosbach, avoir accès à la technologie 5G en tant qu’utilisateur est utile si l’on a vraiment besoin d’une connexion de données très rapide et que l’on se heurte à des limites sur le réseau 4G (LTE). « Donc, si l’on a besoin de déplacer rapidement beaucoup de données, l’accès 5G est un avantage », a déclaré Flosbach. En outre, il se peut que la couverture du réseau 5G soit désormais localement même meilleure que celle du réseau 4G.

Un changement de réseau doit être préparé

Avant de changer de contrat et de passer à un autre réseau, il faut tester la qualité de la réception avec le nouveau réseau dans sa propre région, conseille Henning Gajek. « On peut demander à ses voisins et collègues de faire part de leurs expériences, consulter le test de réseau ou se procurer une carte prépayée et tester soi-même la qualité de la réception », explique l’expert.

En cas de doute ou d’urgence, il est également possible de conclure deux contrats auprès de deux opérateurs qui opèrent sur des réseaux de téléphonie mobile différents. « De nombreux téléphones portables ont désormais de la place pour deux cartes SIM et on a ainsi accès à deux réseaux », explique Gajek. Il suggère de se procurer la carte SIM pour le réseau que l’on utilise habituellement via un contrat à durée déterminée et la carte de remplacement via un contrat prépayé. Cela permet de limiter les dépenses pour la carte de remplacement peu utilisée. dpa