
L’économiste Paul Krugman affirme que le Trésor américain pourrait facilement imprimer une pièce de 1 000 milliards de dollars pour éviter la crise du plafond de la dette.
Dans une nouvelle salve de tweets, Krugman affirme que la pièce aiderait effectivement les États-Unis à payer leurs factures, et que le principal inconvénient serait une perception négative de l’initiative de la part de ses confrères économistes et du grand public.
Contrairement à la sagesse conventionnelle, Krugman estime que que la nouvelle pièce ne serait pas inflationniste et que les États-Unis vendraient probablement un montant équivalent en obligations américaines pour annuler l’impact.
« Je continue à voir des gens dire que ce serait la théorie monétaire moderne (MMT), que nous ne ferions qu’imprimer de l’argent pour couvrir le déficit. Mais ce ne serait pas du tout le cas. La Fed stériliserait sûrement tout impact sur la base monétaire en vendant une partie de son énorme portefeuille de dette américaine…
Mais comme je l’ai dit, les gens qui devraient vraiment être mieux informés se trompent constamment et imaginent que la pièce serait inflationniste. C’est une raison de préférer une voie qui n’inspire pas d’idées fausses et confiantes ».
Pour éviter une nouvelle controverse sur les pièces de monnaie, Krugman estime que les États-Unis pourraient emprunter une autre voie en créant une nouvelle forme d' »obligations à prime » pour lever des capitaux sans avoir d’impact sur la masse monétaire.
« Pensez à la Fed comme à une branche du gouvernement fédéral, ce qu’elle est d’un point de vue fiscal. Cette entité consolidée couvrirait alors les déficits en vendant des obligations – c’est-à-dire le financement normal des déficits, mais par des moyens détournés. »
Krugman pense que le public serait plus ouvert aux obligations à prime, même si la légalité de cette démarche pourrait être contestée devant les tribunaux.
« Quant aux affirmations selon lesquelles le président de la Fed Powell refuserait d’accepter la pièce, ou que la Cour suprême bloquerait les obligations à prime – eh bien, personne ne le sait.
Mais à mon avis, personne ne veut être celui qui détruit l’économie mondiale. Même les gens heureux de la voir brûler ne veulent pas que leurs empreintes digitales y soient apposées. »

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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