
Sidney Powell, PDG de Maple Finance, estime qu’il ne faudra qu’une décennie pour que la finance décentralisée (DeFi) soit multipliée par 100, tout en remplaçant au passage les sociétés financières traditionnelles (TradFi).
Dans un nouvel entretien avec Scott Melker, le cofondateur de la plateforme de prêt DeFi affirme que le secteur de la finance décentralisée pourrait connaître une croissance exponentielle en créant davantage de produits financiers et en ajoutant des actifs réels en guise de garantie.
« Quand je regarde DeFi, nous ne représentons qu’une petite erreur d’arrondi par rapport à l’ensemble du système financier actuel des États-Unis, sans parler du monde. Comment DeFi peut-elle se frayer un chemin pour prendre le contrôle de la majeure partie du système financier ? Il doit proposer une plus grande variété de produits. On ne peut pas se contenter de prêts surcollatéralisés, car on est alors limité par la capitalisation boursière de tous les crypto-actifs.
C’est là que des choses comme les actifs du monde réel entrent en jeu, parce que si vous pouvez prêter en DeFi mais avec une garantie dans le monde réel, vous pouvez alors écrire un prêt de 10 millions de dollars sans avoir besoin de 10 millions de Bitcoin ou d’ETH (Ethereum) en gage. C’est une chose qui aide. »
Il affirme également que la clarté réglementaire et les lignes directrices sur la façon d’opérer en DeFi pourraient ouvrir l’espace aux grandes institutions financières traditionnelles, ce qui pourrait déclencher une croissance massive de DeFi.
« Les banques et autres grands acteurs financiers qui sont continuellement réticents à utiliser des contrats intelligents, à toucher des crypto-actifs, en raison de ce qu’ils perçoivent comme cette sorte d’épée de Damoclès réglementaire suspendue au-dessus de leur tête s’ils le font. S’ils l’utilisaient, il n’est pas difficile de voir un monde dans lequel DeFi serait 100 fois plus grand dans les 10 prochaines années en termes de participants. »
M. Powell prédit que les sociétés DeFi finiront par prospérer et par remplacer les institutions financières traditionnelles, qui n’auront pas la capacité de s’adapter à l’innovation de l’espace cryptographique.
« Ceux qui [Tradfi] Ces opérateurs historiques sont tellement liés à la manière dont les choses sont faites, ils sont tellement investis, que maintenant qu’il y a ce nouveau type d’infrastructure, je ne les vois pas faire la transition et remplacer leurs systèmes en bloc. Je pense qu’il y aura de nouveaux acteurs qui se développeront, qui achèteront peut-être les anciens acteurs lorsqu’ils commenceront à prendre des parts de marché. Mais je pense qu’il faut un modèle d’entreprise axé sur l’utilisation d’un nouveau type d’infrastructure ou de technologie et qu’en fin de compte, c’est cela qui va prendre le contrôle du système financier ».

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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