Des groupes autochtones saisissent la justice au sujet de la réforme de la langue française au Québec

QUÉBEC – Deux groupes autochtones ont intenté un procès au sujet des réformes adoptées l’année dernière à la loi québécoise sur la langue française.

L’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador et le Conseil en Éducation des Premières Nations demandent une révision judiciaire devant la Cour supérieure du Québec concernant 14 articles de la Charte de la langue française, qui a été modifiée par le projet de loi 96 en juin dernier.

Ils affirment que la loi porte atteinte à leur droit à l’autodétermination et à l’enseignement de leurs langues ancestrales aux enfants.

Les groupes accusent le gouvernement de ne pas les avoir consultés avant d’adopter la loi, qui renforce l’utilisation du français dans plusieurs institutions, y compris les systèmes d’éducation et de justice.

Le chef Ghislain Picard de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador affirme que le gouvernement du Québec utilise des méthodes insidieuses d’assimilation qui datent d’un autre siècle.

Sipi Flamand, chef du Conseil des Atikamekw de Manawan, affirme que la loi est une attaque directe contre les langues et les identités culturelles des Premières nations et des Inuits.

Ce rapport de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 20 avril 2023.

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