
Le célèbre expert en macroéconomie Lyn Alden déclare qu’il n’est « généralement pas positif » à l’égard des monnaies numériques des banques centrales (CBDC) dans un contexte d’adoption croissante des monnaies numériques centralisées.
Dans une nouvelle interview sur le rapport de David Lin, Alden déclare que les CBDC donnent aux autorités un « contrôle extraordinaire » sur les utilisateurs finaux.
« Il est évident que l’inconvénient [of CBDCs] est que vous centralisez l’utilisation du grand livre public par tout le monde.
Cela donne au gouvernement un contrôle extraordinaire. Il peut tout surveiller, il peut geler des fonds plus facilement. Il peut le rendre plus programmable et dire que les taux d’intérêt varient en fonction de l’âge ou d’autres activités.
Je pense que des pays comme la Chine présentent certains des scénarios les plus effrayants sur la façon dont cela peut tourner. Ils peuvent relier un score de crédit social par exemple à votre argent et essayer de contrôler la société à un degré beaucoup plus fin que ce à quoi nous sommes normalement habitués.
Je pense que nous avons eu une tendance de plusieurs décennies vers une surveillance et un contrôle financiers de plus en plus importants, et les monnaies numériques des banques centrales représentent en quelque sorte le scénario final de cette tendance. C’est pourquoi je ne suis généralement pas favorable aux CBDC… »
Le célèbre gourou de la macroéconomie explique que, bien qu’elle comprenne pourquoi les gouvernements s’intéressent aux CBDC, elle se concentre sur leurs contrepoids, tels que le bitcoin (BTC).
« Je peux comprendre pourquoi, dans certains cas, ils sont intéressés par leur utilisation. Et je préfère me concentrer sur la construction de certaines de ces alternatives open-source.
Dans de nombreux cas, les CBDC sont contrebalancées par des choses comme le bitcoin qui disent : « D’accord, les frontières d’un pays n’ont pas d’importance, personne ne peut confisquer votre bitcoin si vous en détenez les clés ».
Selon M. Alden, le choix à l’avenir se fera entre des formes d’argent centralisées et décentralisées.
« Ce sont les deux côtés de la médaille qui, je pense, attendent les gens à l’avenir. Ils vont soit s’engager de plus en plus dans les grands livres administrés de manière centralisée.
Soit ils se tourneront de plus en plus vers les systèmes distribués. Et s’éloigner de certains des services bancaires auxquels nous avons été habitués au cours des 100 dernières années ».

Rédactrice pour le site d’actualité Essonneinfo. Hélène est spécialisée dans l’écriture et le journalisme, elle aime partager des informations intéressantes et des nouvelles avec les lecteurs. En dehors de ses activités journalistiques.Hélène est une passionnée d’arts et de culture, elle aime aller au musée, découvrir de nouvelles expositions et assister à des concerts.
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