La victime de l’agression sexuelle de l’ancien législateur péquiste Harold LeBel veut que son identité soit rendue publique

RIMOUSKI, Qué. – La victime dans l’affaire d’agression sexuelle impliquant l’ex-député du Parti Québécois Harold LeBel a demandé à un juge de lever l’ordonnance de non-publication de son identité.

La femme a demandé jeudi au juge Serge Francoeur de la Cour supérieure du Québec de lever l’ordonnance de non-publication le 18 avril, date de la sortie d’un documentaire sur son cas.

Le juge Francoeur a indiqué qu’il prendrait en considération la demande de la victime et qu’il rendrait sa décision sous peu.

La victime a déclaré à la cour que dans le documentaire elle parlait ouvertement de l’affaire, ajoutant que le film pouvait être diffusé si l’interdiction était levée.

En janvier, un juge a condamné LeBel, 60 ans, à huit mois de prison après qu’un jury l’a reconnu coupable d’agression sexuelle.

LeBel bénéficiera d’une libération conditionnelle à la mi-avril et a obtenu mardi une libération préparatoire dans un centre de réinsertion pour suivre une thérapie.

L’ancien membre de la législature entre 2014 et 2022 devra également purger une période de probation de deux ans, il lui est interdit d’entrer en contact avec la victime et il sera inscrit au registre des délinquants sexuels pour une durée de 20 ans.

Ce rapport de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 23 mars 2023.

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