Une femme prétendument impliquée dans une fraude de 4 000 000 000 $ sur OneCoin est inculpée par le ministère de la justice pour escroquerie

Le ministère américain de la justice (DOJ) accuse une femme bulgare de fraude pour avoir prétendument joué un rôle dans un système de crypto-monnaie d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.

Dans un nouveau communiqué de presse, le DOJ annonce des accusations de fraude à l’encontre d’Irina Dilkinksa, ressortissante bulgare, qui aurait été à la tête du département juridique et de la conformité de OneCoin, un système pyramidal axé sur les crypto-monnaies d’une valeur de 4 milliards de dollars.

Comme l’a déclaré le procureur des États-Unis pour le district sud de New York, Damien Williams,

« Irina Dilkinska, soi-disant responsable du service juridique et de la conformité pour le système pyramidal de crypto-monnaie OneCoin, a accompli exactement le contraire de son titre de poste et aurait permis à OneCoin de blanchir des millions de dollars de recettes illégales par l’intermédiaire de sociétés écrans.

Dilkinska a contribué à perpétuer un système de grande envergure qui a fait des millions de victimes et des milliards de dollars de pertes, et elle va maintenant devoir répondre de ses crimes présumés devant la justice.

OneCoin, créé par la « cryptoqueen » Ruga Ignatova en 2014 et présenté comme une société de marketing multi-niveaux, s’est avéré être un système pyramidal dans lequel les membres recevaient des commissions pour avoir recruté d’autres personnes afin qu’elles achètent des paquets de crypto-monnaies frauduleux, d’après le communiqué de presse.

Ignatova a été inculpée pour avoir dirigé le système en 2017, mais elle a disparu après avoir embarqué sur un vol à destination d’Athènes, en Grèce. En juin 2022, elle a été ajoutée à la liste des dix personnes les plus recherchées par le FBI.

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Selon le ministère de la justice, Dilkinksa et ses complices utilisaient des sociétés écrans pour soutirer davantage de fonds aux victimes et blanchir de l’argent. Elle est accusée d’un chef d’accusation de complot en vue de commettre une fraude électronique et d’un chef d’accusation de complot en vue de commettre un blanchiment d’argent, deux chefs d’accusation passibles d’une peine maximale de 20 ans.

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