Des groupes présumés opérer en tant que commissariat de police chinois offrent leur coopération à la GRC

MONTRÉAL – Deux groupes communautaires du Québec qui font l’objet d’une enquête pour avoir prétendument servi de postes de police secrets pour le gouvernement chinois affirment vouloir coopérer avec les autorités.

Dans une déclaration publiée aujourd’hui par le cabinet d’avocats montréalais Dufresne Wee Avocats, les groupes affirment qu’ils veulent que leurs droits fondamentaux soient respectés et soulignent l’importance de la présomption d’innocence.

La semaine dernière, la GRC a confirmé que son Équipe intégrée de la sécurité nationale avait ouvert des enquêtes sur deux organisations à but non lucratif qui aident les nouveaux arrivants au Canada – le Chinese Family Service of Greater Montreal dans le quartier chinois et le Centre Sino-Québec de la Rive-Sud situé à Brossard, une banlieue juste au sud de Montréal.

Les prétendus postes de police sont décrits comme des avant-postes à l’étranger qui servent à « persuader » les personnes qui, selon les autorités chinoises, sont des fugitifs vivant à l’étranger, de revenir en Chine pour y être inculpées.

Dans leur déclaration, les groupes s’opposent à toute forme d’intimidation et de harcèlement et mettent en garde contre les généralisations qui risquent de stigmatiser la communauté chinoise.

Vendredi, la Chine a accusé le Canada de salir sa réputation à la suite de ces allégations.

Ce rapport de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 14 mars 2023.

Cet article a été réalisé avec l’aide financière de la bourse Meta et de la Bourse d’information de la EssonneInfo.

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