
QUÉBEC – Il n’y a pas eu d’ingérence étrangère lors des élections provinciales d’octobre dernier au Québec, affirme le premier ministre François Legault.
Les commentaires de Legault, jeudi, étaient en réaction aux rapports des médias – citant des sources de sécurité anonymes et des fuites de renseignements – alléguant que la Chine s’est ingérée dans les élections fédérales de 2019 et 2021.
Le premier ministre québécois a déclaré aux journalistes qu’il n’était pas au courant d’une quelconque ingérence étrangère dans la campagne provinciale de l’automne, qui a porté son parti au pouvoir avec un deuxième mandat majoritaire consécutif.
« Je n’ai aucune indication qu’il y ait eu de l’ingérence », a déclaré M. Legault.
Legault n’a toutefois pas dit où il avait obtenu cette information ni si son gouvernement avait effectué des vérifications.
Le journal Globe and Mail, citant des documents classifiés du SCRS, a récemment rapporté que la Chine a travaillé pour aider à assurer une victoire minoritaire libérale lors de l’élection générale de 2021 ainsi que pour vaincre des politiciens conservateurs considérés comme peu amicaux envers Pékin.
Les conservateurs fédéraux, le Bloc Québécois et le NPD veulent une enquête publique sur les allégations d’ingérence étrangère dans le système démocratique canadien – malgré les assurances des agences de sécurité du pays que les tentatives d’ingérence de la Chine n’ont pas affecté l’intégrité électorale.
Élections Québec, l’organisme indépendant qui supervise le processus électoral dans la province, a également déclaré qu’il n’avait aucune indication d’ingérence étrangère.
« Rien ne nous porte à croire qu’il y aurait eu du financement politique illégal provenant de l’étranger lors des dernières élections provinciales », a déclaré en entrevue Julie St-Arnaud Drolet, porte-parole d’Élections Québec.
Mme St-Arnaud Drolet n’a pas été en mesure de dire si des plaintes avaient été déposées en lien avec une menace potentielle ou une ingérence d’une puissance étrangère. Elle a toutefois précisé qu’aucune intrusion n’avait été identifiée dans les systèmes informatiques de l’organisme ni aucun indice d’un effort concerté d’un État étranger pour discréditer ou miner le processus électoral québécois.
« À la lumière des informations actuellement disponibles, il n’y a aucune preuve qu’il y ait eu une campagne structurée de désinformation sur le processus électoral en provenance de l’étranger lors de la dernière élection », a déclaré Mme St-Arnaud Drolet.
Ce reportage de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 3 mars 2023.

Fleury a un amour profond pour les jeux vidéo et le sport, deux passions qui ont façonné sa vie et tout ce qu’elle fait. En grandissant, Fleury était entouré de jeux vidéo et d’équipements sportifs et a rapidement développé un intérêt pour ces derniers. Elle est ainsi devenue rédactrice chez Essonneinfo sur ces thématiques.
Poster un Commentaire