Un maître-chien de la police déclare à l’enquête du Québec qu’il a eu du mal à retrouver l’odeur des filles et du père.

QUÉBEC – Un maître-chien de la police provinciale qui est arrivé sur les lieux d’un accident de voiture impliquant deux jeunes Québécoises et leur père en juillet 2020 dit qu’il a eu du mal à faire son travail parce que les lieux avaient été contaminés par les premiers intervenants qui avaient déjà effectué des recherches.

Stéphane Ranger, membre de l’unité canine de la police provinciale, explique qu’en raison de la présence de plusieurs personnes sur les lieux, à la recherche de Martin Carpentier et de ses filles Romy et Norah, son chien a eu du mal à les flairer.

Après avoir eu un accident de voiture sur l’autoroute 20 dans la nuit du 8 juillet, Carpentier a fui les lieux et, le lendemain, a tué Norah, 11 ans, et Romy, 6 ans, dans les bois près de St-Apollinaire, au Québec, au sud-ouest de la ville de Québec. Il s’est ensuite suicidé.

M. Ranger a déclaré aujourd’hui au coroner Luc Malouin qu’il ne pouvait pas blâmer la police et les pompiers d’avoir effectué une recherche exhaustive autour du véhicule, mais que cela compliquait son travail.

Il a dit que le travail d’un chien policier n’est pas tel qu’il est présenté à la télévision, où le chien sent un vêtement et commence à chercher.

Ranger dit que le chien cherche une odeur humaine, mais s’il y en a trop, il ne saura pas dans quelle direction aller.

Ce reportage de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 15 février 2023.

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