Les victimes de discrimination raciale méritent une compensation, selon le maire de Montréal

La maire de Montréal, Valérie Plante, a déclaré à un juge que les victimes de profilage social et racial ont droit à une indemnisation, mais que celle-ci doit être accordée selon un processus défini afin d’éviter le gaspillage de l’argent des contribuables.

Plante a témoigné aujourd’hui dans le cadre d’un recours collectif qui prétend que la ville n’a pas agi pour combattre le profilage racial systémique par ses policiers.

Elle a répondu aux questions répétées d’un avocat sur les raisons pour lesquelles les minorités visibles sont toujours traitées de manière inégale, plus de 30 ans après que la ville se soit engagée publiquement à lutter contre la discrimination raciale.

Mme Plante a déclaré à la cour qu’il n’y a pas de « baguette magique » pour éliminer le racisme systémique et le profilage racial, mais que la ville et la police ont accéléré leurs efforts dans ce sens.

Elle a ajouté que des processus sont en place pour indemniser les victimes, notamment le comité d’éthique de la police et la commission des droits de la personne de la province.

La poursuite entendue par la juge Dominique Poulin de la Cour supérieure du Québec est menée par la Coalition noire du Québec et Alexandre Lamontagne, un homme noir qui allègue avoir été brutalement arrêté et détenu par la police de Montréal à l’extérieur d’un bar en 2017 sans aucune raison valable.

Ils demandent qu’un total de 171 millions de dollars soit accordé aux personnes racisées qui ont été arrêtées ou détenues par la police de Montréal sans raison entre août 2017 et janvier 2019.

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Ce reportage de la EssonneInfo a été publié pour la première fois le 15 février 2023.

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