La grand-mère raconte à la commission d’enquête du Québec que son père semblait agité avant le meurtre de ses filles.

QUÉBEC – La grand-mère maternelle de deux jeunes Québécoises tuées par leur père en juillet 2020 affirme qu’il semblait agité et nerveux avant les meurtres.

Gaétane Tremblay a témoigné aujourd’hui lors de l’enquête du coroner sur les décès de Norah, 11 ans, et de Romy, 6 ans, qui ont été assassinées par Martin Carpentier dans le bois près de St-Apollinaire, au Québec, au sud-ouest de la ville de Québec, avant qu’il ne se suicide.

Tremblay dit que Carpentier lui avait dit qu’il ne voulait pas aller jusqu’au bout de son projet de divorcer de la mère des filles ou de déménager de sa maison voisine de Tremblay.

Elle dit que Carpentier parlait souvent de problèmes d’argent et de la perte du droit de visite des enfants – même si des amis et des membres de la famille lui ont dit à plusieurs reprises que ces inquiétudes n’étaient pas fondées.

Tremblay dit que Carpentier lui a dit en mai 2020 qu’il n’aimait pas voir ses enfants être gardés par le petit ami de sa femme, Amélie Lemieux, dont il s’était séparé en 2015.

Elle dit que le jour de la disparition des filles, Carpentier lui a dit qu’il allait emmener ses filles manger une glace mais n’est jamais revenu.

La recherche des fillettes et de leur père s’est transformée en une chasse à l’homme de plusieurs jours qui a saisi la province. Depuis les meurtres, des questions ont été soulevées quant à la qualité de l’enquête policière.

Ce reportage de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 14 février 2023.

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