Les contrats dans l’affaire du trucage des Jeux olympiques de Tokyo s’élèvent à 40 milliards de yens.

Environ 40 milliards de yens (307 millions de dollars) de contrats négociés ont été attribués à des entreprises impliquées dans le trucage des offres pour des événements et des compétitions tests pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, ont déclaré lundi des sources proches du dossier.

Certaines entreprises savaient également qu’elles pourraient conclure d’autres contrats négociés pour les compétitions proprement dites si leurs offres pour la planification des événements tests étaient retenues, selon les sources.

L’équipe d’enquête spéciale des procureurs de Tokyo et la Commission japonaise du commerce équitable envisagent d’inclure les événements tests et les jeux dans l’affaire de truquage des offres qu’elles sont en train de monter.

Ils soupçonnent que la collusion est liée aux 26 appels d’offres ouverts organisés de mai à août 2018 pour les droits de planification des événements tests. Ces droits ont été attribués à neuf entreprises, dont Dentsu Inc. et son homologue Hakuhodo Inc. ainsi qu’à un consortium, pour un montant total de 538 millions de yens.

Les événements tests — organisés afin que les organisateurs puissent vérifier les problèmes potentiels liés aux opérations, à la sécurité et à l’orientation du public — ont été réalisés entre 2018 et 2021 avant la tenue des Jeux d’été après un report d’un an dû à la pandémie de coronavirus.

Sur la base d’informations rendues publiques, les entreprises ont obtenu au moins 20 milliards de yens de contrats négociés pour l’exploitation des événements tests et des compétitions réelles.

Les procureurs estiment que le truquage des offres constitue une violation de la loi antimonopole. Un ancien cadre opérationnel des organisateurs de l’événement est soupçonné d’avoir joué un rôle de premier plan et plusieurs employés prêtés par Dentsu sont également impliqués.

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Les autorités enquêtent également sur la manière dont les entreprises ont été informées des contrats négociés.

Le comité d’organisation des jeux de Tokyo aurait signalé au Comité international olympique en avril 2018 qu’il s’attendait à poursuivre ses contrats avec les entreprises qui avaient connaissance du déroulement des jeux.

Un sentiment similaire a été rapporté lors d’une réunion du conseil exécutif en septembre 2019.

Selon les sources, près de la moitié des 26 offres ouvertes n’avaient qu’un seul soumissionnaire. Les procureurs soupçonnent que l’ancien directeur des opérations et d’autres responsables ont mis à jour à plusieurs reprises une liste d’entreprises à utiliser pour arranger les soumissionnaires retenus.

Le cadre avait dit à d’autres personnes qu’il s’inquiétait de savoir s’il serait en mesure d’obtenir des entreprises pour toutes les compétitions.

Les responsables de Dentsu ont d’abord nié être au courant de toute illégalité lors de leur interrogatoire par les procureurs, mais ont depuis admis la collusion.

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