
LAVAL, Qc. – Le gouvernement du Québec se dit préoccupé par l’avenir de la langue française au Nouveau-Brunswick et examine les mesures qu’il peut prendre.
La ministre québécoise responsable de la Francophonie canadienne a qualifié aujourd’hui de signe très inquiétant le projet du gouvernement du Nouveau-Brunswick de réformer l’immersion française dans les écoles.
Jean-François Roberge dit suivre de près la situation au Nouveau-Brunswick.
Son gouvernement considère que la minorité acadienne du Nouveau-Brunswick est en difficulté, mais il n’a pas précisé quelles actions le Québec pourrait entreprendre pour l’aider.
Le programme d’immersion actuel du Nouveau-Brunswick offre jusqu’à 90 % du temps de classe en français, tandis que le programme qui sera introduit en septembre consacre la moitié de la journée à l’apprentissage en français et l’autre moitié à l’enseignement en anglais pour des matières comme les mathématiques, la lecture et l’écriture.
M. Roberge note qu’il doit faire attention de ne pas se mêler de l’administration d’une autre province.
« Je suis en train de regarder comment nous pouvons agir », a-t-il dit. « C’est sûr que c’est très inquiétant quand une communauté franco-canadienne hors Québec est en difficulté ».
Le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré lors d’un événement du parti jeudi qu’il avait une responsabilité supplémentaire en tant que seul chef politique en Amérique du Nord représentant une majorité francophone.
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick affirme que l’objectif de ses réformes est de faire en sorte que tous les diplômés du secteur anglophone aient au moins un « niveau de conversation » en français. La province s’enorgueillit d’être la seule province officiellement bilingue du Canada, mais a déploré le fait que la plupart de ses diplômés anglophones ne parlent pas français.
Les critiques ont envahi les consultations publiques qui se sont tenues la semaine dernière, remettant en question les preuves dont dispose le gouvernement sur les lacunes du programme d’immersion existant et demandant que la réforme soit abandonnée.
Ce reportage de La EssonneInfo a été publié pour la première fois le 27 janvier 2023.

Fleury a un amour profond pour les jeux vidéo et le sport, deux passions qui ont façonné sa vie et tout ce qu’elle fait. En grandissant, Fleury était entouré de jeux vidéo et d’équipements sportifs et a rapidement développé un intérêt pour ces derniers. Elle est ainsi devenue rédactrice chez Essonneinfo sur ces thématiques.
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