En annonçant, le 27 mars, le nom des 222 villes qui devraient bénéficier du plan « Action cœur de ville », Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, a donné le nom de 5 villes du département. Parmi elles, Saint-Michel-sur-Orge et son quartier du Bois des Roches pour lequel de nombreuses questions se posent.
222 villes, dont 5 essonniennes. Voilà le verdict rendu par Jacques Mézard le 27 mars dernier depuis Châtellerault (Vienne). Le ministre de la cohésion des territoires a ainsi annoncé le nom des villes bénéficiaires du plan national « Action cœur de ville ». Des villes situées aux quatre coins de l’Hexagone qui pourront profiter de cette mesure, qui prévoit 5 milliards d’euros sur 5 ans, pour en quelque sorte redynamiser leur centre-ville. Lancé en décembre dernier par le Premier ministre Edouard Philippe, ce plan vise en effet à accompagner les municipalités qui le souhaitent dans leurs projets de réhabilitation. Quatre axes sont alors mis en avant, celui de l’ingénierie, du commerce, du logement, et des services.
Parmi les 222 villes annoncées on retrouve alors Evry, Corbeil-Essonnes, Arpajon, Etampes, ou encore Saint-Michel-sur-Orge. Particularité de cette dernière, c’est le centre commercial Grand Bois qui devrait ainsi être reboosté. « C’est l’occasion rêvée pour Saint-Michel de lancer un projet ambitieux dans un délai raisonnable », réagit Sophie Rigault, maire de la ville, qui se dit « très attachée à ce quartier ». « Le centre commercial Grand Bois retrouvera ainsi son dynamisme, et les abords pourront faire l’objet d’une modernisation. C’est tout le quartier qui en sortira gagnant ». C’est au minimum tout ce qu’on lui souhaite à ce centre commercial car, nul besoin de se balader bien longtemps dans les allées de la galerie marchande pour comprendre là où le bat blesse. Boutiques fermées, allées désertes, le mal semble profond et cela ne date clairement pas d’hier.
Comme nous le relations dans nos colonnes il y a de ça un an (lire notre article), un souci judiciaire plane sur ce centre commercial depuis environ une quinzaine d’années, lorsque les gros co-propriétaires du centre ont lancé des travaux quand bien même le Tribunal de grande instance d’Evry les en empêchait. Depuis, les augmentations des charges et des lo
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